Attention, le nom de cet itinéraire peut porter à confusion. En effet, le terme “sentier” permet ici de le différencier de l’itinéraire d’escalade de l’arrête des Étiollets, dont nous ne parlerons pas sur ce site. Le sentier est confus par moment, surtout dans le pierrier de la partie basse et il faudra surmonter quelques (courts) passages de grimpe en II+/III. La vue y est magnifique et totalement dépaysante malgré la proximité avec le sentier de l’Orjobet et les alpinistes s’y trouveront à leur aise.

La montée commence au-dessus du parking du Refuge, à l’extrémité du massif du Coin, au pied de la Roche Fendue. Il est possible de passer sous la Corne du Coin et de traverser la Roche Fendue, ou de contourner cette dernière et de commencer l’ascension dans la carrière. Plusieurs sentes serpentent ici, le cap à suivre est de monter en visant un peu la droite. Si vous apercevez un gros câble vertical, vous êtes sur la bonne voie.

L’arrivée vers le câble des Étiollets.

Le câble des Étiollets, vu de près. L’ajout d’un marchepied a rendu son ascension bien plus simple, mais si vous cherchez le challenge, vous devriez pouvoir vous en passer.

Une fois cette première difficulté passée, le sentier longe le bord de la falaise et est bien sécurisé par un câble tout du long.

Le sentier escarpé qui succède au câble vertical, profitez de la sécurité du câble pour apprécier la vue.

Le sentier est relativement visible ensuite, il tire légèrement vers la droite. Il est plus logique de prendre la bifurcation à droite bien que cela ne change pas grand-chose, les deux options se rejoignent après quelques mètres.

La voie de droite est plus logique.

Vous arrivez ensuite devant le Mur des Limaces avec sa plaque indiquant la direction (à droite):

Chavardon, grotte de la Mule
Par les Vires Bütikofer
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Cet itinéraire ne nous concerne pas, même s’il est magnifique. Il faut escalader les 3 mètres de ce fameux Mur des Limaces, c’est patiné, mais comme ça vous savez ou mettre les pieds, et vous saurez si vos semelles sont bonnes ou pas. Si besoin, il est possible d’assurer les personnes suivantes sur un anneau.

Le Mur des Limaces et le début des Vires Bütikofer sur la droite.

Une fois cette étape passée, le sentier continue sur la droite par une vire exposée. Il faut ensuite grimper un petit mur terreux qui ne devrait pas présenter de difficulté particulière. Le mur suivant est légèrement plus délicat même si une barre de fer à été ajoutée pour en simplifier l’ascension. Une série de chaines permet de continuer le chemin en toute sécurité.

Le premier mur terreux.

Le second mur, légèrement plus technique.

La sente nous amène sous une falaise dont la première partie s’escalade aisément. En suivant sur la droite, vous atteindrez une chaine qui aide l’ascension. Il est également possible de grimper plus traditionnellement par le renfoncement qui précède la chaine.

Le passage de la falaise, avec sa chaine au fond.

Si vous rejoignez ensuite l’arrête sur la gauche, il suffit de la suivre. Il est possible de remonter par des sentes à chamois mais c’est bien moins joli. Le sentier arrive enfin à son passage principal, la fameuse paroi au Fromage, reconnaissable entre mille par ses trous. Ici il faut avoir bien confiance en ses chaussures et ne pas hésiter à assurer les suivant·e·s si besoin. On y trouve un gros anneau ainsi que de nombreuses lunules si vous êtes équipé·e·s pour.

La vue sur la paroie au fromage, au loin.

Le sentier débouche ensuite sur l’Esplanade des Étiollets et sa magnifique vue, avant de rejoindre le haut du Chevardon et le bas du Cirque des Étournelles en passant sous le Sphinx.

L’Esplanade des Étiollets avec sa vue sur le Cirque des Étournelles, le Sphinx et la croix de Savoie.

La vue sur Genève et l’Aiguille de la Mule depuis l’Esplanade des Étiollets.

D’ici, vous pouvez soit rejoindre l’Orjobet par Chevardon ou par la Vire des Étournelles.